MA GENEALOGIE ... et peut être la Vôtre

Au cours de mes recherches généalogiques j’ai toujours rencontré des personnes qui m’ont plus particulièrement touchée comme mon AAGM Maria morte à 36 ans en mettant au monde un sixième enfant qui ne survivra pas. Ou cette autre AAAGM Aglaé décédée en mettant au monde sa petite fille Aglaé qu’elle emportera avec elle, laissant mon AAGP Joseph seul avec son père. La vie n’avait rien de facile à cette époque pour les femmes, un combat permanent pour survivre aux maladies qui balayaient des familles en quelques jours. C’est ainsi que je me suis longuement arrêtée sur la vie de Catherine issue d’un milieu agricole où la vie sociétale se résumait surtout au lopin de terre durement gagné. Peu d’échanges et certainement peu de mariages d’amour mais juste des unions pour réunir les lots qui seront cultivés par les héritiers priés de rester sur place et de se marier le plus tard possible…..   Catherine est née dans ce milieu le 3 mai 1740, elle est une fille de Pierre michel Dannay et Phi

  Curieuse période que celle qui a suivi la Révolution Française et les bouleversements qu’elle a impliqués sur la tenue des registres de l’Etat Civil. Les garçons et les filles étaient revenus à l’état primaire de mâle et femelle et je savais que n’importe quel prénom était autorisé, mais je n’en n’avais encore jamais lus ; et voilà qu’au détour d’un registre des archives des Basses Pyrénées je découvre cet acte, dont voici la transcription, j’ai respecté l’orthographe de l’époque mais j’ai calé sur deux mots. « Aujourd’hui, sixième thermidor, sixième année républicaine, une et imperissable à l’heure du midy pardevant moÿ Joseph Lalanne dit Vignemage membre du conseil général de la comme de Riumayou, élu le vingt juin mil sept cent nonante et trois, … … pour dresser les actes destinés à constaté les naissances mariages et dexcès des citoyens, est comparu au lieu de nos séances, jean Laplace laboureur domicillié dans la municipalité de Riumayou section a, assisté de Baptiste surdes

  je voudrais partager aujourd'hui avec vous cette découverte faite sur les registres de la ville de Lille (59) où j'étais à la recherche de mes aïeuls maternels. La généalogie est devenue ma troisième vie, et ce genre de découverte me motive encore davantage. Je n'éprouve pas le besoin d'avoir un nombre conséquent de noms sur mon arbre, je veux avant tout les connaître, suivre leur vie et rien n'est plus valorisant que de mettre en ligne des familles que j'ai pu reconstituer après des heures passées sur les registres du Nord Pas de Calais. Hier, j'ai donc trouvé l'acte de décès sur un registre de décès de Lille, d'un jeune Lamendin Joseph, mort le 12 Novembre 1915 à l'âge de 12 ans et 11 mois. A la lecture de son acte j'ai été remplie d'une grande tristesse. Visiblement ce tout jeune ado qui vit la guerre, est mort seul à l'hôpital de la Charité à Lille. A la lecture de son acte je découvre une date de naissance : le 30 novembre 190

  La généalogie est entrée dans ma vie il y a une bonne dizaine d’années et maintenant que je suis en très grandes vacances elle occupe mes journées de sédentaire. Très vite je me suis aperçue que mon but ultime n’était pas le nombre d’individus nommés sur mon arbre bien qu’ayant atteint les 1 700 ; je me sens assez fière du travail accompli ces dernières années ; moi qui me sentais seule, me voilà le sosa n° 1 d’un arbre familial dont je n’ai pas à rougir puisque je connais chaque histoire de couple, chaque individu qui a été noté. La recherche généalogique c’est se fatiguer les yeux durant de longues heures sur les sites départementaux et les registres paroissiaux mis en ligne et un grand merci à l’évolution technologique et internet qui nous permet de trouver des trésors sans bouger de chez nous !   C’est aussi être déçu et parfois frustré, mais ce sont aussi des découvertes étonnantes comme celle de la mort de Joseph à 12 ans bien loin de son lieu de naissance. C’est aussi